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152              L'INTERMÉDIAIRE LYONNAIS

  U N MIROIR SOLAIRE A LYON.       — De très récentes expé-
riences faites au Trocadéro par un professeur au lycée de
Tours, M.Mouchot, ont rendu pratique l'emploi des rayons
solaires comme source efficiente et considérable de chaleur
appliquée aux usages domestiques et industriels. Je réclame
pour le lyonnais François Vilette, artificier de la ville de
Lyon (1621-1698) et grand opticien, dit le P. de Colonia
en son Histoire littéraire, la priorité de cette application,
renouvelée d'Archimède. Vilette fit, en 1670, « un miroir
ardent de 34 pouces de diamètre, qui, en peu de secondes,
fond le plomb, le fer, l'argent et l'or ; vitrifie l'ardoise et
la brique. » Le roi acheta le miroir, ayant vu ses effets,
et le fit placer dans l'Observatoire de Paris. Cet instrument
y existe-t-il encore ? son mode de construction est-il ana-
logue à celui du professeur de Tours ? (Voir l'Exposition
de Paris, 1 vol. in-fol., Libr. illustrée, Paris, p. 242).

                                                 j . R-

  SAMUEL CHAPPUZEAU ET SA FAMILLE.           — Ce littérateur,
plus fécond que solide, auquel on doit Lyon dans son lustre,
Lyon, 1656 ; l'Europe vivante, Genève, 1659, et autres
ouvrages moins connus, a habité Lyon six ans, et y fit
imprimer plusieurs de ses ouvrages. On désire savoir, pour
un intérêt majeur, quel était le lieu et la date de la nais-
sance de Charles Chappuzeau, père du précédent, juriste
distingué, avocat au Conseil privé, auteur du Traité des
diverses juridictions de France, originaire du Poitou.
   On voudrait aussi connaître les dates de naissance ou de bap-
tême des enfants que Samuel Chappuzeau eut de sa seconde
femme Marie Trichot, de Genève, et s'ils sont nés à Lyon,
dans les six années de son séjour, de 1665 à 1673, ou de
 1670 à 1676. Ce dernier point n'est même pas bien fixé.
                                              C. Z.