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               DE SAINT-BONN'ET-LE-CHATEAU                   IS

historiques et archéologiques de notre pays peut être con-
sidéré comme acquis pour seconder nos efforts et assurer
la conservation de ces peintures. Plusieurs projets sont à
l'étude, afin d'intéresser en faveur des restaurations ur-
gentes de la crypte de Sairtt-Bonnet-le-Château, et nous
ne doutons pas de les voir aboutir. Quoi qu'il en soit, il
convient de faire connaître cette merveille par la gravure,
et de répondre ainsi à l'appel du comité des monuments
historiques dont la tâche est de conserver et de faire
apprécier nos monuments nationaux, dont l'étude est si
profitable à l'histoire et à l'art de notre pays.
   La statistique monumentale de la France est loin d'être
achevée, et c'est surtout par les monographies qu'un jour
il sera possible d'arriver à un travail d'ensemble et définitif.
Combien il nous reste encore à faire sous ce rapport !
    L'étude de nos monuments est une source d'enseigne-
ments trop féconde pour qu'elle puisse être négligée à une
 époque où le progrès des arts et des sciences semble ne
 plus connaître de limite. Les nations étrangères en ont
reconnu depuis longtemps l'importance, et viennent chaque
jour puiser de nouvelles lumières dans notre architecture
 nationale. C'est ainsi que le gouvernement russe fait ac-
 tuellement dessiner et mesurer par d'habiles artistes nos
 monuments historiques pour les faire concourir à la
 formation de la plus complète histoire de l'architecture,
 dans tous les pays et à toutes les époques. Notre Cathédrale
 de Lyon, si longtemps méconnue, vient de recevoir la
 visite des artistes délégués par le Czar. Serait-elle donc
 plus vite connue et appréciée à l'étranger que dans notre
 propre pays        ?

                                  LUCIEN   BÉGULE.