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438 CHRONIQUE LOCALE
fois que M'" Galli-Marié est sur l'affiche, la salle est pleine comme
aux plus beaux jours.
—L'exposition n'a pas eu lieu cette année et les préoccupations anti-
artistiques ont été aussi violentes que possible. L'art cependant n'est
pas mort et on en voit chaque jour des manifestations. Les vitrines
de Dusserre offrent en ce moment une élégante et douce Madone dont
le divin enfant repose sur le tronc d'un palmier. Cette statue, demi-
grandeur, révèle du sentiment, du goût, une habileté réelle, enfin une
pensée chez son jeune auteur. M. Fabischfils, que le nom de son père
n'écrase pas et qui nous promet à son tour un artiste dans toute la ferme
et hère acception du mot.
Une très-belle toile de M. Lortet, une Vue des Alpes suisses, a aussi
le privilège d'attirer les regards ; jamais l'artiste n'a été mieux inspiré.
— La Société littéraire de Lyon a, dans sa séance du 14 de ce mois,
admis, à l'unanimité, M. E. Révérend duMesnil, déjà membre de plu-
sieurs sociétés savantes.
Ce jeune auteur met en ce moment la dernière main à son Armoriai
historique de Bresse, Bugey, Dombes, Pays de Gex et Valromey, dont
la publication est fort attendue des lecteurs.
— Avez-vous lu les trois lettres aux Moutons de Panurgel L'auteur
n'aurait pas eu besoin de signer.
A l'enveloppe, au cachet, au style, il était impossible de ne pas re-
connaît) e l'écrivain le plus original de notre ville. Comme le lion.
M. de Gravillon aun ongle dont il marque tous ses produits.
— Après une carrière aussi honorable que longue.il. Milliet-Bottier,
de Bourg, quitte le journalisme et l'imprimerie. Le Journal de l'Ain
passe, ainsi que l'ancienne imprimerie Bottier, entre les mains de
M. Comte-Milliet.
— On lit dans le Journal de Villefranche ;
« M. Valentin-Smith vient d'être nommé maire de la ville de Tré-
voux. M. Smith est un des meilleurs historiens du département de
VAin. Ses recherches scientifiques sur l'histoire des Dombes et sur
l'archéologie détaillée de ce département sont des plus intéressantes.
Il est fâcheux que M. Valentin-Smith ne livre pas à l'impression des
travaux historiques qui intéressent beaucoup nos localités par les dé-
tails, et prouvent les minutieuses recherches de l'auteur. »
La Revue s'est réjouie plus que personne de la nomination d'un de
ses collaborateurs les plus anciens et les plus aimés, tout en craignant
vivement que les soucis administratifs ne nuisent fortement à ces étu-
des qui avaient fait un si brillant renom à l'archéologue bressan. A. V.
L"yôn7iinp. d VI«É VINlitRINIER,