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 370                    ÉTUDE HISTORIQUE

  ducôté du nord, sur une largeur de deux mètres cinquante
  centimètres; l'unique nef avec ses six chapelles furent
  entièrement voûtées, et l'on éleva un nouveau clocher au-
  dessus de l'entrée actuelle, qui occupe une partie de l'an-
  cien choeur.
     Tous ces travaux furent exécutés dans le courant de
  l'année suivante, comme le rappelle encore la date
  de 1693, gravée sur la façade au-dessous des armes des
  Bénéon.
     Le 24 juillet 1696, Jean-Claude Grimod Bénéon ac-
 quitta la somme de 2,000 francs donnée par son oncle
 Jean Bénéon à l'hôpital de Saint-Symphorien. Quelques
 années auparavant, il avait aussi nommé pour cinquième
 régent du collège de cette ville son parent Jean Payre.
 Devenu curé de la Chapelle en 1692, ce dernier.se substi-
 tua son frère, Claude Payre, alors vicaire, puis, en 1702,
 curé de Saint-Symphorien, qui fut confirmé dans cet em-
 ploi de cinquième régent par Jean-Claude Grimod Bénéon,
 le 17 novembre de l'a même année.
    Enfin, par un Iraité qui porte la date de 1699, nous
voyons le baron de Riverie céder au Chapitre de Saint-
Paul, la dime de Saint-Apollinaire, paroisse de Lara-
jasse et celle de Soleymieu, paroisse de Saint-Didier (1).
    Jean-Claude Grimod Bénéon, mort à Lyon le 24 avril
1713, à l'âge de 71 ans, fut inhumé dans l'église de
Saint-Martin d'Ainay (2).
    Il avait épousé Françoise Jacquier, fille de Jacques
Jacquier, secrétaire du roi, baron de Cornillon et de
Saint-Just-en-Velay.

  (1) Archives du département du Rhône, D, 354. — Cochard. Notice
sur Saint-Symphorien-le-Château.      — Inventaire des titres du
Chapitre de Saint-Paul, f° 69.
  (2) Registres d'Ainay (Archives du Rhône),