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 autres places tombées aux mains des partisans du roi.
 (9 mars 1590) (1). Deux jours après, Chevrières répon-
 dait, de Saint-Cliamond au Consulat, qu'il veillait sur le
 pays environnant et qu'il avait fait prévenir les petits
 forts de se tenir sur leur garde. La ville de Saint-Etienne,
 ajoutait-il, lui avait fait dire qu'elle était disposée favo-
 rablement pour le parti de la Ligue. Quant à Riverie,
dont la forte position inspirait quelque inquiétude au
 Consulat, il se préparait à se rendre du côté de ce bourg,
afin de pourvoir à la sûreté du lieu (2).
   Le Consulat, peu satisfait de ces promesses, voulut
terrifier ses ennemis par des mesures énergiques, qui
rappellent celles dont usa plus tard la Convention. Il
députa auprès du marquis de Saint-Sorlin , dont le
camp était à Grézieu, deux échevins, Prost et Charbon-
nier, auxquels furent donnés les instructions les plus
sévères: à l'armée, ils devaient se tenir constamment
auprès de la personne du marquis, avec la mission de
faire démanteler Condrieu et ruiner Ampuis, qui ap-
partenait aux Maugiron. Puis venant en Forez, ordre
leur était donné de tenir la main à ce que Riverie fût
aussi démantelé (18 avril 1590) (3;.
   Mais Chevrières ne pouvait à lui seul suffire aux opé-
rations d'une guerre dont le théâtre était partout. Pen-
dant qu'il combattait dans le Velay, où les ligueurs as-
siégeaient Espaly, les royalistes occupaient Vienne,
Condrieu et Givors, et ces succès inquiétaient vivement
les partisans de la Ligue, comme nous le voyons par une
lettre du capitaine Barjac, qui commandait à Saint-

   (1)   Archives de la ville de Lyon, BB, 125, f 36.— et 126, f» £3.
  (2)    Archives de la ville de Lyon, AA, 37, f° 225.
  (3)    Archives de, la ville rie Lyon, BB, 126, f" 106. - Péricaud.
yoles    et documents, ann. 1590.