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 210                      ÉTUDE HISTOHIQUE

   L'image de la noble châtelaine filt gravée, avec^son
epitaphe, sur une pierre tombale, aux armes d'Harcourt
et de Thoire-Villars, remplacée aujourd'hui par un dal-
lage vulgaire. Un cadre de pierre sculpté, élevé sur un
pied-droit, orné d'une statuette reçut aussi, conformé-
ment aux intentions de la défunte, une inscription r a p -
pelant les principales charges imposées au chapitre de
Saint-Jean, comme si elle se fût défiée de la mémoire
des hommes et de la fragilité des documents conservés
dans les archives capitulaires.


       &jj^yjyfc&&&ft       N voit toujours, contre le
                            pilier qui sépare la c h a -
                            pelle de Sainte-Croix du
                            chœur de la cathédrale, ce
                            monument dont les riche:
                            ciselures et les moulure;
                            prismatiques accusent l'ar
                            ogival du xve siècle (1). Mais
                            l'inscription a disparu de-
                            puis longtemps et c'est d'a-
                            près Quincarnon que nous
                           ^pouvons en reproduire ici
le texte, qui est conforme, d'ailleurs, aux termes du
testament d'Isabeau d'Harcourt :
  « Gj devant gist Isabeau de Harcourt, relaissée de
« feu Monseigneur Humbert de Thoire et de Villars,
« dame de Rossillon, Riverie, Chastelneuf, Dargoyre
« et du Boys, laquelle a ordonné dire ou faire dire, en


  (1) Le dessin de ce cadre, reproduit ici, avait été donné par Leymarie
dans Lyon ancien el moderne. (T. II, p. 227:.