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208 ihi.ui: mvjojuyti: Châteauneuf, de Dargoire et de ses autres seigneuries. Toutes les personnes dignes de foi, dont la dame d'Har- «•ourt pouvait être débitrice, furent admises à réclamer laur paiement à son héritier, en affirmant la sincérité de leur créance, sous la foi du serment. Ses débiteurs furent également autorisés à prouver leur libération, aux mê- mes conditions. Enfin ce testament renferme encore un legs de 50 francs à la Chartreuse de Sainte-Croix, à la charge de quel- ques prières pour le repos de son âme. Tous les couvents et les hôpitaux de Lyon reçurent aussi diverses libéra- lités (1). Isabeau d'Harcourt mourut, suivant les uns (2), le 14 avril, et suivant les autres (3), le 7 juin 1443, à l'âge de 72 ans. S'il faut en croire Quincarnon, qui reproduit, au surplus, un récit que nous retrouvons dans Guiche- uon (4), la darne de Villars avait choisi pour sa sépulture l'église collégiale de Saint-Paul de Lyon. C'était là une laveur extraordinaire ; car, dit cet auteur, la terre de ce temple était tenue vierge, nul corps, même de saint, n'y ayant été enseveli. Mais un événement merveilleux vint s'opposer à l'accomplissement de ce désir. La fosse'ou- verte, on y découvrit des gouttes de sang en abondance, ce qui fit connaître, ajoute le naïf chroniqueur, que la terre de ce temple ne voulait commencer de servir à la sépulture des corps, destination réservée aux chapelles. Les restes d'Isabeau auraient été transportés alors dans [1) Archives nationales. Bourbonnais, PP. 37, c. 1121 et 1122. — Archives du Rhône. Esther, f* 140. Bibliotheca Dumbensis, p. 333- '2) Mss. d'Aubret. — Noms féodaux- (3) Quincarnon. Saint-Jean, p. 59. — LaChesnayp des Unis. vit. 653. '4) Histoire de la Bresse, p. i3.J.