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Châteauneuf, de Dargoire et de ses autres seigneuries.
Toutes les personnes dignes de foi, dont la dame d'Har-
«•ourt pouvait être débitrice, furent admises à réclamer
laur paiement à son héritier, en affirmant la sincérité de
leur créance, sous la foi du serment. Ses débiteurs furent
également autorisés à prouver leur libération, aux mê-
mes conditions.
   Enfin ce testament renferme encore un legs de 50 francs
à la Chartreuse de Sainte-Croix, à la charge de quel-
ques prières pour le repos de son âme. Tous les couvents
et les hôpitaux de Lyon reçurent aussi diverses libéra-
lités (1).
   Isabeau d'Harcourt mourut, suivant les uns (2), le
 14 avril, et suivant les autres (3), le 7 juin 1443, à l'âge
de 72 ans. S'il faut en croire Quincarnon, qui reproduit,
au surplus, un récit que nous retrouvons dans Guiche-
uon (4), la darne de Villars avait choisi pour sa sépulture
l'église collégiale de Saint-Paul de Lyon. C'était là une
laveur extraordinaire ; car, dit cet auteur, la terre de ce
temple était tenue vierge, nul corps, même de saint, n'y
ayant été enseveli. Mais un événement merveilleux vint
s'opposer à l'accomplissement de ce désir. La fosse'ou-
verte, on y découvrit des gouttes de sang en abondance,
ce qui fit connaître, ajoute le naïf chroniqueur, que la
terre de ce temple ne voulait commencer de servir à la
sépulture des corps, destination réservée aux chapelles.
Les restes d'Isabeau auraient été transportés alors dans

  [1) Archives nationales. Bourbonnais, PP. 37, c. 1121 et 1122. —
Archives du Rhône. Esther, f* 140. Bibliotheca Dumbensis, p. 333-
  '2) Mss. d'Aubret. — Noms féodaux-
  (3) Quincarnon. Saint-Jean, p. 59. — LaChesnayp des Unis. vit.
653.
   '4) Histoire de la Bresse, p. i3.J.