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!£'*                     ETUDE 1UST01UQUIC

 vers le trône. Le roi fut donc saisi de la connaissance de
l'agression violente du seigneur de Roussillon, Mais
 Humbert était puissant; on le comptait parmi les plus
fidèles défenseurs du sol national dans nos guerres contre
les Anglais; il obtint aisément son pardon. Au mois de
 septembre 1375, Louis, fils de France, duc d'Anjou et de
 Touraine, comte d u Maine, lui accorda, pour ce fait, des
lettres de rémi?sion, qui furent entérinées, le 21 février
suivant, par le juge royal du bailliage du Vivarais, qui
mit à néant les procédures commencées contre le sire de
Villars (1),
   Cela n'enlevait rien,d'ailleurs, à la considération dont
jouissait Humbert. Il partagea ainsi avec le comte de
Genevois et le sire de Beaujeu l'honneur d'être nommé
dans le testament d'Amédée VI, comte de Savoie (27 fé-
vrier 1383). Après la mort d'Amédée VII, fils de ce dernier
prince, nous le voyons aussi faire partie, avec le sire de
 Beaujeu, du conseil de régence de Madame Bonne de
 Bourbon, veuve d'Amédée VI et tutrice du jeune comte
Amédée VIII, son petit-fils, à laquelle avait été attribué
le gouvernement de la Savoie, pendant la minorité de ce
 dernier (1391) (2).
   Humbert VII était vassal de l'Église de Lyon pour
plusieurs fiefs. Ces rapports de suzeraineté avaient fait
 naître, vers 1375, entre lui et le chapitre, diverses diffi-
 cultés,qui furent terminées par un traité passé le G mars
 de cette même année. Le 28 octobre 1390, nous remar-
 quons aussi l'hommage rendu par le sire de Thoire-

   (1) Chaverondier. Inventaire des titres du, comté de Forez, n°* 1228
et 123). — Huillard-Bréholles. Inventaire des titres de la maison de
Bourbon, n' 3320.
  (2) La Teyssonnière. Recherches historiques sw !e département dt
(Ain. IV, p. 44 et 68,