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40                        ÉTUDE HISTORIQUE

voyait secourir les chrétiens d'outre-mer, à la tète de
100 hommes à chevalet de 300 sergents à pied, auxquels
se joignirent plusieurs chevaliers dauphinois. Arrivé au
port d'Acre, au mois d'octobre de la même année, il prit
le commandement général des troupes françaises et donna,
dans maintes occasions, des preuves de son habileté et de
sa bravoure. Mais ce n'était pas avec d'aussi faibles
forces que l'on pouvait rétablir les affaires des chrétiens.
Le vaillant chevalier eut du moins la gloire de maintenir
la situation et d'inspirer aux infidèles une terreur méri-
tée (1).
   Guillaume mourut dans cette expédition, à la fin de
l'année 1277, en emportant les regrets de toute l'armée
chrétienne. Il avait épousé Béatrix de la Tour, fille d'Al-
bert III, baron de la Tour, et de Béatrix de Coligny, qui
lui donna plusieurs enfants, sur le nombre et le nom
desquels les historiens sont loin d'être d'accord.




                             LA T O U R   DU   FIN



  Ainsi Le Laboureur lui donne pour second fils, Aymon,
qui aurait continué la lignée, comme seigneur de Roussil-

   (1) Chorier. Hst. du Dauphiné. p. 155. — Guy-Allard. Diction-
naire du Vauphiné. p . 355 et 511. — Roger. La noblesse de France
aux Croisades, p. 158. — Nous trouvons dans ce dernier ouvrage Je
texte de l'état dressé à l'occasion du départ de Guillaume. Eu voici
un extrai t :
   « C'est l'ordonnant.' que ly Segat Symoas, Messirs Era-d ûi Valéry
« et ly conuestable do France ont faite de gens que ly rois et ly légats