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36                       ÉTUDE HISTORIQUE

    En retour, ce dernier, du consentement de l'arche-
 vêque Renaud, son tuteur, se reconnut vassal du cha-
 pitre pour tout ce qu'il possédait à Mornant et à Ampuis,
 ainsi que pour le port qui lui était cédé. Les prétentions
 du seigneur de Riverie, au sujet du fief de la Chance et
 delà ferme d'Ecully, furent abandonnées, et le chapitre
 obtint même,au prix d'une somme de 100 sous, la remise
 des droits qu'Artaud père avait acquis d'une dame nom-
 mée Blanche, dans la paroisse de Saint-Martin-la-Plaine.
 Les griefs élevés au sujet des fortifications bâties par
 l'Eglise deLyonàRive-de-Giéret a Saint-Martin-la-Plaine
 furent également abandonnés; il fut même permis au
 chapitre d'en élever d'autres dans les mêmes lieux. Toute-
 fois, cette faculté ne devait pas créer une gêne pour le
 seigneur de Riverie, et l'Eglise dut s'engager, sous la foi
 du serment, à n'établir aucune fortification nouvelle dans
les mandements de Riverie, de Dargoire, de Château-
 neuf et de Pizev, ni sur les hauteurs, ni dans la plaine.
11 lui fat aussi interdit d'acquérir aucun droit de
partage (co-suzeraineté) sur ces divers châteaux. Dé-
fense absolue lui fut faite, en outre, d'élever des for-
tifications à la Chance et à Saint-Andéol ; bien plus, ce qui
avait été construit récemment dans ce dernier lieu dut
être démoli, sous la surveillance de quatre chevaliers
(1220) (1). .
    La même année, nous voyons encore Artaud et son
fils Gérard choisir l'archevêque de Vienne pour arbitre,
dans le différend qui s'était élevé entre eux et le dauphin,
au sujet de la suzeraineté de la terre de Roussillon ( 7 oc-
tobre 1220). Trois ans plus tard, les mêmes seigneurs,
du consentement de l'épouse d'Artaud, donnent au sei-

  (1) Mazures de l'Me-Barbe, p. 5;>1.