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LliS AMBARRES. 185 Amrha, il faut lui trouver ce qu'on appelle une arrière-garde. Ambe'rieux d'Anse nous montre lefinesou limite extrême du dépôt des Amrha à l'occident; Amberieux en Bugey joue le même rôle pour l'orient, et probablement qu'Amberieux en Dombes, situé entre les deux autres, était le point central. A Amberieux d'Anse se trouvait le passage de l'Arar, et toute la rive droite de la Saône, depuis Dracé jusqu'à Chas- selay, soit l'ancien archiprêtré d'Anse, était occupée par les Gaulois de la fédération. Au nord-ouest de ces Amrha, se trouvaient les Ambluareti dont Ambierle a gardé le nom, et cette fraction de la confédération, comme son nom l'indi- que, servait d'arrière-garde au corps entier. Tout ceci est hypothèse, mais hypothèse logique pour quiconque étudie avec attention cette grande phase de l'humanité, le peuple- ment de la terre par les émigrations. Or, si les Ambarres et les Ambluarètes, comme le prouve la philologie, tirent leur origine et leur nom de la fédération des Amrhas, 1364 ans avant notre ère, ces peuples sont les plus anciens de la Gaule qui aient un nom historique; car les Séquanes, les Éduens, les Helvètes, les Arvernes, les Carnu- tes, les Senons, les Aulerques ne sont connus que plus tard et sans qu'on puisse faire remonter leur nom historique au- delà de l'émigration de Bellovèse. II. VARIANTES ÉTYMOLOGIQUES SUR LE MOT AMBARRE. Malgré l'étymologie toute naturelle du nom des Ambarres, Gluck, et après lui M. Bial (1) font dériver Jmbarri de Jmb- (1) Chemins habit, opid. de la Gaule au temps de César, p. 299 des mémoires de la Société d'émulation du Doubs, 3 e sérié, 7, vol. 1862.