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378               INSCRIPTIONS ANTIQUES.

et s'ajustant si parfaitement sur les membres que Am-
mien Marcellin, en parlant de ceux qui étaient au cor-
tège de Constance, lorsqu'il fit en 357, sous prétexte de
la défaite de Magnence, une entrée triomphale à Rome,
les compare à des statues... «De distance en distance
venaient des cavaliers catafractaires, de ceux que les
Perses appellent clibanaires; en voyant les cuirasses
qui couvrent leurs poitrines et leurs ceintures de fer, on
serait tenté de croire que ce sont moins des hommes vi-
vants que des statues modelées par Praxitèle...; aux
jointures des membres sont adaptés de minces cercles
d'acier qui, cédant aux moindres mouvements, demeu-
rent toujours collés au corps (21,10).
   La Notice distingue les clibanaires des cataphractaires.
Elle les cite deux fois parmi les vexillaticnes Palatines ,
sous les maîtres de la milice in prœsenti en premier et
en second (p. 21 et 30) ; deux fois sous les mêmes maî-
tres de la milice parmi les vexillationes comitatenscs (id.
id.); trois fois sous le maître de la milice per Onentem
(p. 33) ; une fois en Afrique : « Sub dispositione viri
spectabilis Comitis Africœ » (p. I37j. Elle n'en indique
pas en Occident. Elle mentionne aussi en Orient trois
fabriques d'armures clibanaires : à Antioche, à Césarée
en Cappadoce et à Nicomédie; et une en Occident, à
Soissons : « Fabrica Suessionensis xcutaria, balistaria
et clibanaria » (p. 138).
   Des clibanaires étaient employés contre les éléphants.
Montés sur un char attelé de deux chevaux cataphraclés,
ils tâchaient de percer avec de très-longs épieux appelés
« sarisses » ces monstrueux animaux. (Végèce. 3, 24.)
   Julien attribue à Constance l'innovation de la cavale-