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192, DES MOULINS A TSLÉ. rum circinationem ; in qua machina impendens infundi- bulum subministrat molis frumentum, et eadem versatione s ubigitur farina. DES ROUES ET DES TYMPANS. « Les roues dont nous venons de parler servent aussi à « e'iever l'eau des rivières. On attache à la circonférence « de la roue des ailerons qui, étant poussés par le cours de « l'eau, font tourner la roue; en sorte que, sans qu'il soit « besoin d'hommes pour faire aller la machine, ces caisses « puisent l'eau et la portent en haut. Les moulin:, a eau « sont presque faits de la même manière. Il y a cette diffé- « rence, que l'une des extrémités de l'essieu passe au tra- « vers d'une roue dentelée, qui est posée à plomb et en « couteau, et qui tourne avec la grande roue. Joignant cette » roue en couteau ; il y en a une autre plus petite, dentelée « aussi et située horizontalement dont l'essieu est armé à « son extrémité d'en haut d'un fer en forme de hache qui « l'affermit dans la meule : cela étant ainsi, les dents de « cette roue traversée par l'essieu de la grande qui est dans « l'eau, en poussant les dents de la roue qui est située « horizontalement, font tourner la meule sur laquelle est « pendue la trémie qui fournit le grain aux meules, dont le « tournoiement le broie et en fait la farine. » En France, dès l'année 797, les corporations religieuses apportaient les plus grands soins à l'établissement de leurs moulins ; elles les construisaient avec un certain luxe ar- chitectural et faisaient de grandes dépenses pour leurs agencements. « La création d'un moulin particulier, dit M. Viollet-Le-Duc, ne pouvait avoir lieu, dès le xiesiècle, que par une cession du seigneur terrien. » Ce droit seigneurial se nommait ban du moulin ou bannalité. Il s'étendait dans le