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NOTRE-DAME DE LA PLATIÈRE. 117 née suivante, son capitaine, Jean-Jacques Pincetti, gen- tilhomme de la chambre du roi, reçut un certificat constatant qu'il avait bien mérité de Sa Majesté, lors de son entrée à Lyon, où son pennonage avait figuré avec éclat, et pour lequel il avait prodigué la dépense, « tant « en riches habitz, armes, que autrement, dont la mé- « moire doict estre conservée à son honneur et louange « de sa postérité. » (Invent, des Arch. comm. J630.) Dans le Lyon vu de Fourvieres, H. Leymarie, décrivant les chevauchées du moyen-âge, nous fait passer en revue le gentilhomme de la rue du Bois, le duc de la Coste de Saint-Sébastien , le comte du Puits-Pelu, l'amiral du Griffon, le grand bachat de la rue Mercière, la princesse de la Lanterne, etc. Mais ensuite il se trompe quand il fait intervenir le prieur de la Platière et l'abbesse de Saint-Pierre, ouvrant le bal sur la place du Plâtre. Cette réjouissance avait été instituée en mémoire de la réu- nion des Grecs et des Latins, à la suite du Concile de 4274. Jean Legris, curé de Saint-Pierre et de Saint- Saturnin, en avait été l'ordonnateur, et ses successeurs continuaient de parader à cette singulière fêle, qui fut plus tard remplacée par des illuminations et un feu d'ar- tifice j mais la crainte des accidents en amena la sup- pression en 1730. (Cochard, Descript. de Lyon.) Dans la partie occidentale de cette rue, entièrement reconstruite, existait une maison dont la porte d'allée était surmontée de l'inscription suivante : Nobilis etreli- giosus dominus Eumbertus Ludovicus du Puget, prior, omnium quœ ad utilitatem et augmentum prioratus assur- gunt studiosus, has domus, anno M.DCXXXIII, suis sump- tibus œdificandus curavit. Noble et religieux seigneur,