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DISCOURS DE M. BOUILLIER. 509 chaire de philosophie du Lycée de Lyon où il a fait tant de bien, où il a laissé de si précieux souvenirs. Tels sont les sentiments, tels ont été et tels seront les travaux de la Faculté des lettres. Mais vous aussi, Messieurs, n'oubliez pas que la Faculté des lettres à besoin de vous, qu'elle ne vit que par vous. Devant de rares auditeurs, malgré nous, nous sommes un peu froids et languissants, devant une salle remplie nous avons plus d'ardeur et de zèle. N'est-ce donc pas, me direz-vous, an professeur a faire l'auditoire et non a l'auditoire a faire le professeur ? Il est vrai ; mais soyez généreux avec nous, intervertissez les rôles ; faites d'abord le professeur, c'est a dire, animez-le par votre présence, et peut-être vous en serez récompensés par des leçons un peu meilleures, par plus d'élévation, d'intérêt, de chaleur dans notre enseignement.