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                               BARTHELEMY COURBOT.                                              153

   4° Un groupe de fruits. Ce tableau a été rais en loterie à Paris,
par les soins de Lady Rowley et a été gagné par un colonel
anglais ;
   5° Un nid dérobé. II appartient à Lady Rowley ;
   6° Un groupe de fleurs. M. Guinon qui en est le propriétaire
a eu l'obligeance de le lui prêter pour l'envoyer à l'exposition
universelle de 1833 ;
   7° Fleurs jetées au bas d'un rocher. Ce tableau a été acheté
par la ville et il est une des belles toiles de notre Musée ;
   8° Un vase de Fleurs. M. Michel, qui a toujours protégé et
encouragé notre jeune artiste, en a fait l'acquisition ;
   9° Une rose. Ce petit cadre, d'un fini délicieux, appartient à
M. Desalle ;
   10° Portrait de lady Rowley.
   11° Panier de fruits. M. le Sénateur en a fait l'acquisition pour
la ville.
   12° Fraises dans une corbeille rustique. Cette toile a été reçue
au salon d'honneur de l'exposition universelle de 1835, il appar-
tient à M. Baile père ;
   13° Une parure. Ce tableau appartient à M. Chapelle, beau-
frère de Baile ;
   14° Groupe de fleurs (inachevé pour cause de maladie) , cette
toile a été achetée par M. Vincent.
   15° Rose reflétée dans l'eau. Cette toile, inachevée comme
la précédente, mais cependant presque terminée, avait été ache-
tée d'avance par Mme la duchesse de Sagant. C'est pour elle qu'a
été le dernier coup de pinceau de l'artiste dont nous déplorons
la perte.                                                                     F.    GROS.


                   BARTHÉLÉMY COURBON.
  M. Barthélémy Courbon naquit à Saint-Genest^Malifau, en août 1793, de Barthélémy Courbons
ancien procureur au bailliage de Bourg-Argental, puis aToué à Saint-Etienne, et de Victoire Veyre,
de Maclas. L'un et l'autre appartenaient à des familles de vieille roche. La vertu faisait partie du
patrimoine de ces maisons ; et comme les autres biens; les générations se la remettaient religieuse-
ment les unes aux autres.
  Les grands exemples de vertu qui entourèrent le berceau de l'enfant se gravèrent profondément
dans son cœur et devinrent la règle invariable de sa conduite dans la traversée de la vie. Jeune
homme, M. Courbon, ainsi préparé, sut échapper aux écueils où tant d'autres vont si tristement



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