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                         L'AGER G0F1ACENS1S.          423

 charte de Burchard II, archevêque de Lyon,de l'an 984,
 nous apprend qu'au X3 siècle l'Eglise de Lyon possédait
 des vignes à Corsennat : in villa Corsennatis vineas (1).
 Une charte de Savigny de l'an 1000 nous montre en
 effet qu'une terre labourable donnée à ce monastère et
 située à Corsennat se trouvait confinée par la terre de
 l'église de Saint-Etienue de Lyon (ch. 366). Jusqu'à
 1789, le ruisseau de Corsennat a servi de limites entre
 les juridictions de Mornant, de Dargoire et de Riverie.
 Quelques auteurs ont cru devoir traduire Corcennatis
par Saint-Martin-de-Cornas. Ces' une erreur ; cette
 localité portait le nom de S'anctus Martinus de Cornaco
(Sav., ch. 129). C'est à tort aussi que M. Aug. Bernard
 traduit Corcennatis par Saint-Maurice-sur-Dargoire, puis-
que le nom de celte dernière localité était Chassenatis.
Voyez ce mot (ann. 908, 960, 978, 1000. Sav., ch, 30,
 129, 339, 366).
    Corziacus, Curciacus. Sourzy (Montagny). La charte
128 de Savigny nous apprend que déjà au Xe siècle un
chemin reliait Mornant à Sourzy (ann. 974, 1000, 1060.
Sav., ch. 128, 547, 743).
    Costa. La Côte, près du Logis neuf (Mornant) (ann.
1000. Sav. 266).
    Cuiziliacus- Nous pensons que cette localité doit être
le Calichet (Mornant) (ann. 960, 978. Sav., ch. 129).
    Dagninus. Saint-Vincent-d'Agny, aujourd'hui simple
hameau de la commune de Saint-Laurent-d'Agny. Saint-
Vincent est, en effet, bien plus ancien que cette dernière
localité. D'ailleurs les actes de foi et hommage du XIIl«

 (1) Menestrier. Hist. consul. Preuves, p< m.