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NOTRE-DAME DE LA PLATIËRE. G7 d'Acier (1), et enfin la chapelle appartenant à M. Dupuy était toute peinte par Verrier (2). (Descript. de Lyon, 1741. — J.,de Bombourg.) „ Je ferai remarquer la manière dont s'exprime J. de Bombourg : « AlaPlatière il y a (rois belles chape'Jes... « la seconde qui appartient à M. Dupuis » L'au- teur ne nous dit pas que cette chapelle fût dans l'égiise, et effectivement elle était en dehors, et faisait probable- ment partie du cloître des chanoines. Je l'ai retrouvée enfouie au fond des cours des maisons n°s 3 et 4 du quai d'Orléans, et ce n'est plus aujourd'hui qu'une es- pèce de caveau servant d'entrepôt à un magasin d'épi- cerie en gros. Elle consiste en une surface carrée de trois à quatre mètres de côté. La voûte à arêtes est très- légèrement courbée, et au poin! de jonction des arêtes on aperçoit des armoiries surmontées d'un casque et entou- rées de feuillage. Les arêtes sont enrichies de petits or- nements qui me sembleraient empruntés plutôt au goût de la renaissance qu'à celui du xvne siècle. On remarque sur la surface de la voûte et des murs, des traces de pein- tures à fresque, presque totalement effacées et qui sont certainement dues au pinceau de Perrier, cité par J. de Bombourg. (1) D'Acier, né en 1630, avait peint pour l'église de Saint-Nizier six grands tableaux, dont les sujets étaient pris dans l'histoire de la Vierge. (Lyonn. dignes de métn. — Descript. de Lyon, 17 41.) (2) François Perrier, né à Saint-Jean de Losnes, vers 1590, mort à Paris vers 1660.11 vint très-jeune à Lyon, où il peignit le cloître des Chartreux. Il alla ensuite étudier à Rome, sous Lanfranc. Revenu en France, il fut em- ployé et mis en réputation par Vouct. Il eut un neveu, Guillaume Perrier le jeune qui, sans valoir son oncle, peignit des tableaux pour plusieurs églises de Lyon. (Lyon tel qu'il était, par A. C , 1797. •— Lyonn. dignes * de mém.)