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NOTRE-DAME DE LA PLATIÈRE. 47 naturellement a imposé son vocable comme souvenir de l'ancien état de choses. (Notice sur la confrérie de la Na- tivité, 1863.) Chaque confrérie conservait son règlement et son his- toire, contenus dans un petit volume, et celle de Lorette, obéissant à cet usage, avait publié le livre suivant : « La « dévotion ou la confrérie, établis depuis plusieurs sis- « clés dans l'église paroissiale de la Piatière de Lyon, « en l'honneur de Notre-Dame de Lorette. — A Lyon, « chez Laurent Langlois, imprimeur, rue du Petit-Sou- « lier, au Point-du-Jour, 1701. > Une seconde édition, ? de 1736, légèrement augmentée, "contient des détails sur la confrérie. Après avoir parlé du concile de 1248, l'auteur ajoute : « Comme l'église de la Piatière était la « seule dans cette ville consacrée à la sainte Vierge, « même dès les premiers siècles, et à sa nativité, elle « eut l'honneur d'être choisie pour la première où se cé- « lébrerait cette octave (de la nativité) qui se fit pen- te dant huit jours, avec toute la magnificence digne du « sujet et de cette grande assemblée. » On explique en- suite comment la confrérie a changé de nom, à la suite du transport miraculeux de la Santa casa : « Ce mira- « cle fit prendre le dessein aux Lyonnais de témoigner « aussi à la sainte Vierge, d'une manière plus particu- « Hère, leur zèle pour !a sainte maison, en érigeant dans « l'église de la Piatière, où ils honoraient déjà son ber- « ceau, une chapelle en l'honneur de Notre-Dame de « Lorette, où ils pussent se présenter comme à Lorette « même, pour lui rendre leurs respects et leurs vœux, « l'y invoquer et visiter, participant ainsi, autant qu'il « était en eus, au bonheur de ceux qui y allaient en dé-