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             DEUX LETTRES DE MOUTON-DUVERNET.                   339
3 pouces, épaules larges, front un peu chauve, cheveux gris,
frisés et peu épais, yeux gris, nez pointu, bouche un peu grande,
menton rond, visage ovale, teint un peu noir, marqué de petite
vérole et de taches de rousseur petites et rapprochées, son de
voix rauque, accent méridional.
        Le Ministre secrétaire d'Etat au département de la police
          générale du royaume,
                                      Signé : DE GAZES.
                         Par son excellence le secrétaire-général,
                              Signé : LERTIN DE VAUX.

  Ce premier billet pourra paraître dénué d'intérêt, il ne peut
que préciser les dates.
ARMÉE D'ITALIE. — HUITIÈME DIVISION MILITAIRE.— BUREAU DES
                         ÉTATS-MAJORS.
                     Nice, le 13 fructidor an 9 républicain.

  Mouton, chef de bataillon, aide de camp du général de brigade
              Gareau, au Ministre de la guerre,
            Citoyen ministre,
   J'ai l'honneur de vous prier de m'accorder l'avantage de con-
tinuer mes fonctions d'aide de camp auprès de mon général, en
me soumettant aux dispositions des arrêtes des consuls relatif à
l'organisation des états-majors. Sans une pareille autorisation
de votre part, on me refuse le traitement accordé à mon grade.
   La justice de ma demande me fait espérer de vos bontés que
vous y ferés droit.
   J'ai l'honneur, citoyen ministre, de vous assurer des senti-
ments respectueux de votre subordonné.
                                                R.-B. MOUTON.

                               Monlbrison 29 juillet 1815.
           Mon cher Martin.
   Pour me mettre à même de m'acquitter tant envers vous
qu'envers les créanciers que vous connaissez, je vous fais remise
de ma calèche et des chevaux de selle non vendus, pour que vous
en tiriez le meilleur parti possible ; dans un moment plus fa-
vorable, nous réglerons définitivement. En attendant et par le
fait de cette déclaration et recommandation, ces objets sont
une propriété dont vous disposerez comme vous l'entendrez et
pour l'intérêt commun.
   Je vous salue affectueusement,
        Le lieutenant-général Baron MOUTOJNI DUVERNET.