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LA DAME D'URFÉ LÉGENDE. ^—sr»o<-B—i Si peau d'âne m'était conté, J'y prendrais un plaisir extrême. « L'an 1554, à Berne, la femme d'un docteur enfanta cinq enfants d'une portée, et en Italie, une nommée Dorothée, en deux fois enfanta de vingt. La contesse de Virisbolans en eut Irantesis ; une contesse de Hollande ac- coucha, en la baie de Luxumc,de trois cent soixante-cinq , qui tous eurent basteme. » Mémorable diseovrs des fovdres, tempestes , tonnerres , tovrbillons de vens, tremblement de terre, inondations d'eaux advenues en diuers endroicts de ce royaume, depuis l'an 1550 iusques à present, par Jean de fiuysandre. Paris, 1587, in-8. « Après la suppression des ordres monastiques, parmi les papiers de « l'abbaye Sainte-Claire de Montbrison, on trouva un parchemin couvert « de caractères gothiques portant qu'une dame d'Urfé étant accouchée, « dans la maison de la Bâtie, de neuf enfants, tous vivants, elle allait les '• faire jeter dans le Lignon, lorsque son mari, revenant de la chasse, les « rencontra sur le bord de la rivière... » DCPLESSY, Essai statistique sur le département de la Loire, 1818. « ... Et l'istoire porte que ladite Hirmantride ayant blasmé la femme « d'un de ses subjets, qui avoit faict d'un ventrée six enfans, d'adultère... « Il arriva au bout de l'an, peut estre Dieu le permettant ainsi par puni- « tion, qu'Hirmantride en fît douze— et craignant que son mary ne la « soupçonnast d'adultère , comme elle l'avoit faict envers cette pauvre « femme, elle commanda à un sien domestique de les aller noyer, excepté « un seul qu'elle se réserva. Mais son mary qui estoit à la chasse au •