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           OU BIBLIOGRAPHIE DE LA VILLE DE LYON.                  291

présenté d'autres inconvénients. On ne trouve, dans ce réper-
toire, qu'assez peu d'écrits originaux et de livres d'un haut mé-
rite : la médiocrité abonde. Une autre méthode me conduisait
au même but : j'ai rangé ces trois mille cinq cents ouvrages,
selon l'ordre des matières, en dix-sept séries, et placé en tête
de chaque classe des considérations générales, dans lesquelles
j'ai cherché à caractériser ce qui avait été fait et ce qu'il restait à
faire, en m'arrêtant seulement aux noms et aux ouvrages capi-
taux.
    Une Bibliographie de Lyon complète n'est pas possible ; quel-
 que vaste que puisse être une collection de livres et de manus-
 crits sur nos annales, elle ne saurait tout posséder, et une mul-
 titude d'écrits divers lui échappe toujours.
    Il ne faut pas confondre avec la Bibliographie lyonnaise, ou
 recueil des ouvrages qui ont été écrits sur un point quelconque
 de l'histoire de Lyon, les livres dont des Lyonnais sont les au-
 teurs : ceux-ci, en effet, appartiennent exclusivement à l'histoire
 littéraire de la cité, il en a été question autre part. A l'indica-
 tion des ouvrages imprimés j'ai réuni celle des manuscrits :
 tous ceux qui existent soit dans la Bibliothèque de la ville, soit
 dans les collections de l'Académie, soit enfin aux Archives de la
 ville ou de la préfecture, ont été le sujet de courtes notices. J'ai
  fait mention d'un certain nombre d'autres qui se trouvent soit
  dans la Bibliothèque nationale de Paris, soit dans les collections
 particulières. Le chiffre de la quotité de ces manuscrits ne sau-
  rait être déterminé ; on ne peut même avoir à cet égard des
  données approximatives. Chaque collection, chaque bibliothèque
  a les siens : les plus considérables sont connus, les autres im-
  portent assez peu.
     Quelques recueils contiennent des écrits sur l'histoire de Lyon,
  très dignes d'être lus : tels sont les Archives du département du
  Rhône, les Mélanges de M. Bréghot du Lut, et la Revue du
  Lyonnais. Les désigner par le titre collectif, ce n'eût point été
  assez ; j'ai cru devoir faire le dépouillement de chaque volume,
  et reporter en leur lieu les matériaux divers dont il était com~
  posé.