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UNE PROMENADE DAMS LES JARDINS FARNÈSE, SUR LE PALATIN. ROME 1850. Il n'y a que les esprits stériles qui puissent contempler froidement les ruines de Rome. (ALIBERT, Physiologie des Passions). SUITE ET FIN (1). Néron seul m'épargne le travail des recherches et des discus- sions. Ses prédécesseurs, Auguste, Tibère et Caligula, avaient des palais sur le Palatin ; mais le successeur de Claude l'occupa en entier. Non content de cela, il descendit dans le vallon, où Vespasien construisit le Colisée, et remonta jusque sur l'Esquilin. 11 y éleva sa maison dorée, domus aurea, dont on voit des ves- tiges au-dessous des thermes de Tite. Cette manie d'envahisse- ment donna lieu à une multitude d'épigrammes grecques et latines dont les auteurs avaient certainement le soin de garder l'anonyme, Suétone rapporte la suivante : Roma domus fiel, Veios migrate, Quirites, Si non et Veios occupât isla domus. Rome est envahie par un palais; Romains, (migrezjusqu'ù Veies, si Veies n'est pas atteinte elle-même. Le Palatin évoque tout naturellement le souvenir de Livie, (i) Voirie tome II de la nouvelle série, p. 23/ t .