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222 ENCORE LA COLONIE GRECQUE sujet des Ambarres et des exagérations ethnographiques dont il a gratifié cette tribu. Finalement, pour avoir combattu avec courtoisie des opinions qui me semblent systématiquement conçues, je me suis attiré une hostile réponse de la part de celui des deux érudits que j'avais le plus ménagé. Mais en, me plaçant au milieu d'opinions qui me paraissent extrêmes, je crois être sur le terrain de la vérité, comme j'ai été et serai toujours sur celui des conve- nances. Adieu, mon cher ami. Votre tout dévoué , PAOT. GUILLEMOT. Dijon, le S mars I 8 5 I . MONSIEUR LE DIRECTEDB, Monsieur l'abbé Jolibois, répondant à M.Guillemot, dans le dernier nu- méro de la Bévue du Lyonnais, m'accuse d'avoir fait de ses opuscules une cri- tique violente, et d'avoir employé des expressions quelquefois blessantes, eu cherchant ù étayer mes virulentes attaques. Ma conscience repousse ces impu- tations, que je crois souverainement injustes, et je prendrai pour juges les lecteurs de la Revue et vous-même, en vous priant d'insérer, dans votre pro- chaine livraison, le rapport dont l'amour-propre de M. Jolibois se plaint avec tant d'amertume. Subitement appelé par M. le curé de Trévoux dans une lice où je n'ai pas encore paru, je réclame le droit de m'y présenter sous mes véritables couleurs. Le public pourra juger de quel côté se trouvent la vio- lence et l'attaque, et sera sans doute ?tonné de voir que c'est sur les conclu- sions formelles de ce même rapport, que M. Jolibois a été reçu membre cor- respondant de l'Académie de Dijon. Il pensera peut-être que si quelqu'un peut se trouver blessé, c'est moi, c'est M. Guillemot, dont on fait mon simple inter- prète, c'est enfin l'Académie, qui a fait à ce rapport l'honneur d'en ordonner l'impression pour le prochain volume de ses Mémoires, en même temps qu'elle faisait à M. Jolibois celui de l'admettre parmi ses membres. Cette compagnie se trouve ainsi accusée implicitement, d'un procédé fort étrange ;