Revue du Lyonnais » série 1 - n°10 ( 1839 ) » pp.433

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saillies et il ne manque ni d'originalité, ni de sel; mais , en
somme, il prouve peu et ne rend pas un service marqué à
la cause du maintien des étangs. A présent que la liste des
Dombistes armés pour ou contre l'inondation est close ,
et que nous avons essayé d'esquisser quels sont la tactique
et les raisonnements de chacun d'eux, nons prendrons la li-
berté d'exprimer en quatre mots, notre sentiment personnel
sur la chose en litige.
   — Mais ayaut d'en finir avec les deux camps, bornons-nous
à inscrire encore un nom sur la liste des défenseurs de l'inon-
dation.
   M. de Borgard, propriétaire dans le Franc-Lyonnais,    vient
aussi de lancer sa brochure. Ce nouveau champion du main-
tien n'a apporté aucune lumière, aucun fait inconnu, aucun
sentiment qui doive faire autorité. — Je ne dirai rien non
plus de la Lettre d'une Carpe du Rhin aux Carpes de la Bresse,
sur la question du dessèchement des étangs. Cette satire, eu
vers allégoriques, contre la suppression, ne peut être consi-
dérée que comme une œuvre d'imagination. On l'attribue à
M. Ennemond Nolhac fils.


                          CONCLUSION.



   L'honorable M. Journel, MM. Perrier et Rivoire me sem-
blent avoir formulé les opinions les plus sages, les plus op-
portunes, les plus réfléchies et les mieux applicables, au
milieu de ces débats, dont quelques hostilités personnelles ,
quelques passions, quelques idées partiales, ont malheureu-
sement diminué la gravité. Ce triumvirat de Dombistes éga-
lement dévoués au bien-être moral et à la prospérité maté-
rielle de la population du plateau, également amis de l'huma-
nité, n'a jeté dans la mêlée que des paroles de conciliation et
de paix, n'a paru dans la lutte que pour la rendre profitable
au pays.
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