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.131 prit plein de sève, en s'occupanl d'une prise d'eau à la Loire, pour alimenter un canal qui deviendrait le prolongement de celui de Givors et joindrait ainsi la Loire au Rhône, a conçu la pensée grandiose de dériver, en sus de la quantité nécessaire au service du canal, celle de 0 m ' c - , 30 par seconde (25 à 26 millions de lilres par jour), qui serait amenée avec la totalité du cours d'eau jusqu'au biez de partage à Saint-Etienne, el s'écoulerait de là à Lyon, tantôt dans des tuyaux en fonte, tan- tôt dans les anciens aqueducs que les Romains avaient cons- truits, pour transporter les sources des flancs du mont Pilât sur le promontoire de Fourvières, et qui seraient rétablis, à cet effet, là où ils n'existent plus. L'autre est l'ouvrage d'un honorable m e m b r e du conseil municipal de Lyon, que son zèle seul a guidé dans la con- ception de l'idée qu'il développe; elle consiste à prendre à la rivière d'Ain, et à faire arriver à la Croix-Rousse, un volume d'eau 25 fois plus considérable que celui dont nous venons de parler, c'est-à -dire 8 mètres cubes par seconde (près de 700 millions de litres par jour), entièrement au profit de Lyon et de ses faubourgs. Notre ville étant dès lors infiniment plus intéressée à ce dernier qu'à l'autre, c'est celui que nous exa- minerons tout d'abord. On pense bien que toute celle masse liquide n'est pas des- tinée à servir de boisson. Voici l'emploi qu'en fait M. Barillon, l'auteur du projet : Irrigations sur le plateau de la Bresse, près de Lyon 3 m - c ' 00 Distribution publique dans la ville et ses faubourgs 0 25 Distribution privée i d e m . 0 50 Chutes d'eau sur les versants du plateau de la Croix- Rousse 3 50 Pertes pendant le trajet 0 75 Total égal 8m- <• 00 =