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l'eau et remplissant les conditions des marais. L'élevage de
la race bovine substitué à celui du poisson ne peut con-
venir qu'à des propriétaires disposés à faire des sacrifices, à
nourrir en tubercules de toute nature, m ê m e en céréales de
seigle, avoine. < Sans exagération , d i t - i l , un bœuf duMonlel-
                 •
lier revient à un prix d'une moitié plus élevé que celui du
pays de bons fourrages , la Bourgogne , le Charolais. »
M. Ponchon allègue quelques bonnes raisons ; mais il ne les
présente jamais sous une forme sérieuse , et ne sait ni les
lier, ni les coordonner entr'elles.
    Le second écrit de M. Ponchon est intitulé : Les réforma-
 teurs de la Dombes agricole , aux prises avec eux-mêmes
 ( L y o n , 18S9. — imp. Pélagaud et Lesne ). L'auteur nie
 en ces termes l'existence d'anciennes ruines de villes : « Passe
pour les villes ruinées, car, les ruines sont complaisantes et
bavardes ; elles disent à-peu-près tout ce qu'on veut qu'elles
d i s e n t , bien que M. N o l h a c dans son dernier écrit, doive
avoir singulièrement rabattu leur caquet... — Mais ce grand
 nombre de maisons sans h a b i t a n t s , où M. Puvis les a-t-il
vues ? qu'il veuille m'en désigner dix, cinq, deux, que dis-je !
une. » Le mode d'argumenlalion de M. Ponchon continue
pendant le cours de 67 pages, à-peu-près sur ce ton ; il ne
donne aucun fait nouveau, aucun aperçu concluant, il se
borne à épiloguer les dires de MM. Puvis, Bodin, Greppo
qu'il accuse de manquer de succès dans ses tentatives, à cher-
cher à les mettre en contradiction avec eux-mêmes. E n pre-
nant le Montellier pour sujet d'analyse, il prétend que la ma-
nière d'opérer de son vénérable propriétaire est « ruineuse ,
impraticable , purement de luxe , » et il défie tous les réfor-
mateurs réunis. — M. Ponchon termine ainsi : « Maintenant,
vivons en p a i x , et laissons au t e m p s , notre m a î t r e , à tous ,
aidé puissamment qu'il est par les efforts communs, le soin
de tracer la charte spéciale qui, seule peut donner à notre
Dombes, toute spéciale aussi, son plus haut degré possible
de prospérité. » Le mémoire de cet écrivain est plein de