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432 l'eau et remplissant les conditions des marais. L'élevage de la race bovine substitué à celui du poisson ne peut con- venir qu'à des propriétaires disposés à faire des sacrifices, à nourrir en tubercules de toute nature, m ê m e en céréales de seigle, avoine. < Sans exagération , d i t - i l , un bœuf duMonlel- • lier revient à un prix d'une moitié plus élevé que celui du pays de bons fourrages , la Bourgogne , le Charolais. » M. Ponchon allègue quelques bonnes raisons ; mais il ne les présente jamais sous une forme sérieuse , et ne sait ni les lier, ni les coordonner entr'elles. Le second écrit de M. Ponchon est intitulé : Les réforma- teurs de la Dombes agricole , aux prises avec eux-mêmes ( L y o n , 18S9. — imp. Pélagaud et Lesne ). L'auteur nie en ces termes l'existence d'anciennes ruines de villes : « Passe pour les villes ruinées, car, les ruines sont complaisantes et bavardes ; elles disent à -peu-près tout ce qu'on veut qu'elles d i s e n t , bien que M. N o l h a c dans son dernier écrit, doive avoir singulièrement rabattu leur caquet... — Mais ce grand nombre de maisons sans h a b i t a n t s , où M. Puvis les a-t-il vues ? qu'il veuille m'en désigner dix, cinq, deux, que dis-je ! une. » Le mode d'argumenlalion de M. Ponchon continue pendant le cours de 67 pages, à -peu-près sur ce ton ; il ne donne aucun fait nouveau, aucun aperçu concluant, il se borne à épiloguer les dires de MM. Puvis, Bodin, Greppo qu'il accuse de manquer de succès dans ses tentatives, à cher- cher à les mettre en contradiction avec eux-mêmes. E n pre- nant le Montellier pour sujet d'analyse, il prétend que la ma- nière d'opérer de son vénérable propriétaire est « ruineuse , impraticable , purement de luxe , » et il défie tous les réfor- mateurs réunis. — M. Ponchon termine ainsi : « Maintenant, vivons en p a i x , et laissons au t e m p s , notre m a î t r e , à tous , aidé puissamment qu'il est par les efforts communs, le soin de tracer la charte spéciale qui, seule peut donner à notre Dombes, toute spéciale aussi, son plus haut degré possible de prospérité. » Le mémoire de cet écrivain est plein de