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430 travail, examine de nouveau lous les griefs des destructeur^ d'étangs, contre l'insalubrité de ces réservoirs, il cite toutes les opinions qui peuvent fortifier la sienne , et réfute tout ce qui s'est dit et écrit pour prouver que les étangs sont l'unique cause d e l à fièvre qui ravage la Bombes. Le commencement 'd'exécution du décret de la Convention (1893), relatif au des- sèchement des étangs, fut désastreux, il n'amena que des ma- rais et des foyers de corruption , et en 1795 , l'on fut obligé d'arrêter le m a l , sur les unanimes réclamations des proprié- taires et fermiers du sol inondé. M. Nolhac revient encore à sa distinction de bons étangs, ou étangs blancs , et d'étangs marécageux ou mépbyliques dont il réclame la suppression ; enfin, ilassignedes causes historiques probables à la dépopu- lation de la Bombes, et en décharge complètement l'existence des surfaces inondées. Cet écrit est f o r t , je ne puis m'empê- cher de le dire ; concluant même , et il ne pêche que par la forme souvent trop acerbe , trop hostile à des hommes ani- més d'un incontestable amour de l'humanité. M. RIVOIRE. — L'un des Bombistes dont la personne et l'o- pinion devait, sans contredit, exercer une influence marquée, est M. Rivoire, m e m b r e du Conseil général du département de l'Ain, et juge-de-paix du canton de Chalamont. Ce magis- trat a payé son tribut aux débats par le mémoire inséré au n» 11 du Bulletin de la Société d'Agriculture de Trévoux (année 1839 ). Son travail est divisé en trois parties; 1° décrois- sement de la population en Bombes attribué à tort à l'in- fluence des étangs ; 2° des vraies causes de l'insalubrité du pays et du dessèchement des étangs, comme moyen d'y r e m é - dier; 3° de l'état actuel de la culture en Bombes , avec les étangs, et des conséquences infaillibles de leur dessèchement. « Né , dit-il, et habitant au milieu des étangs depuis près de 60 ans, ayant suivi et observé la régie de cette nature de p r o - p r i é t é , apprécié ses produits, comparés avec ceux des fonds de toute autre nature , je dirai sur la Bombes tout ce que le temps et l'expérience m'ont appris. » Selon M. Rivoire, la