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147 puissance centrale de la vie de relation; de sorte qu'on peut dire que les organes ne fonctionnent parfaitement bien, que lorque leur développement est entièrement accompli?... » Si le volume d'un organe, sans égard à la perfection de sa structure était l'indice irrécusable de sa puissance , après avoir établi que la supériorité de l'homme sur les animaux provient du plus grand développement de son cerveau., il faudrait reconnaître ensuite que l'embryon et l'enfant dépas- seraient de beaucoup la perfection humaine. L'arbre nerveux d'un enfant, malgré la grosseur relative, est donc faible à gouverner les mouvements du système mus- culaire, et bien des causes, sans influence chez l'adulte, suffisent pour troubler chez l'enfant la rectitude des mou- vements volontaires. C'est ainsi que l'auteur explique la prédisposition de l'en- fance aux convulsions par l'imperfection et non la prédomi- nance du système nerveux. Après des considérations générales sur les phénomènes d'accroissement du corps humain, étudié dans son ensemble et dans les révolutions qu'il doit subir pour arriver jusqu'à l'âge adulte, l'auteur jette un coup-d'œil spécial sur chaque fonc- tion, chaque organe, chaque tissu, considéré dans son mode de perfectibilité progressive, et sur les maladies qui peuvent affecter l'enfant. Là il décrit les vices de conformation congé- niale, résultant de l'abération de l'organogénie ; ici il trouve les causes de certaine luxation et déviation articulaire dans les arrêts de développement. Enfin il décrit le caractère de l'in- flammation dans la période de l'enfance. Mais ces considéra- tions se rattachent toutes à un centre commun qui est la con- naissance des maladies et leur traitement. Un point fort important et sur lequel nous eussions voulu que l'auteur insistât davantage, c'est la connaissance et les soins hygiéniqnes si utiles à la conservation des enfants. N'est-ce pas dans la jeunesse que les agents extérieurs ont la plus grande action sur nos organes ? la nature entière