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                                ENCORE
                                       LA



COLONIE GRECQUE DE LYON.

         RÉPONSE A M. L'ABBÉ JOLIBOIS
                                      PAR

M. PAUL GUILLEMOT ET M. ROGET DE BELLOGUET, DE DIJON.




   11 n'a pas dépendu de nous que notre honorable collaborateur,
M. l'abbé Jolibois, ne retirât la lettre qu'il avait cru devoir nous
adresser à propos du dernier chapitre de M. Paul Guillemot.
Force nous est aujourd'hui d'accueillir à leur tour les réclama-
tions que vient de soulever cette épître, et cela malgré tout le
regret que nous éprouvons de voir notre tribune se transformer
en lice , et des hommes faits pour s'estimer devenir des cham-
pions , au lieu de chercher , par de communs efforts, à faire
triompher la seule vérité , sans y mêler , de part et d'autre,
où elle n'ont que faire, d'irritantes questions d'amour-propre ou
de personnalité.
   Voici d'abord la lettre que nous a adressée M. Paul Guillemot.
Nous donnerons ensuite celle que M. Roget de Belloguet, mis en
cause dans le débat, nous a écrite. Le lecteur prononcera, pièces
en main. Quant à nous, nous espérons bien clore ici cette sa-
vante discussion que nous regrettons d'avoir vu dégénérer dans
sa forme.                                    LÉON BOITEL.
                                                 Directeur de la Revue.

                                                Dijon, 20 mars I 8 5 I .
          Mon   CHER ÉDITEUR,

   La lettre que vous m'avez adressée, si elle pouvait être publiée, serait,
sans doute, la meilleure réplique à l'étrange réponse de M. l'abbé Jolibois.
l'eut-être aussi, par ses remarques judicieuses et piquantes sur les discussions
qui ont toujours déchiré la République des lettres, votre épitre aurait-elle