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             LA CHAPELLE DE GRANGE-BLANCHE                       387

   Dans un inventaire dressépourlasuccessiondeM. Enne-
mond Charret, en 1762, il est stipulé : « seront compris
dans les effets mobiliers du château de Grangeblanche ; les
effets de la chapelle de Grangeblanche, une cuvette et deux
burettes argent fin," du poids de trois marcs dix onces, et
un calice avec sa patène argent doré, faisant partie dudit
état de mobilier, mais non estimés, attendu leur destination
pour le service divin. »
   Pour l'archéologue, la pauvre bâtisse est sans intérêt;
elle est sans attrait pour le curieux et l'artiste. Combien il
est regrettable que le grand tableau de saint Roch et de
saint Sébastien ait disparu, ainsi que les vitraux et les prie-
Dieu armoriés ! Grâce à eux, on aurait peut-être conservé à
la chapelle sa destination primitive.


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   Il avait été réservé à la petite chapelle de Montribloud
d'être privilégiée d'une prébende.
   Les sentiments de foi de nos pères se manifestèrent en
maintes occasions, on en trouve les traces à chaque page
de nos annales. Après les grandes calamités, les actes
de charité se montrèrent plus fréquents, la piété plus
ardente ; le besoin d'implorer la clémence divine contre
un fléau que la science était impuissante à combattre,
provoqua ces élans de dévotion.
   On sait que Lyon fut dévasté par la peste à plusieurs


terre et seigneurie de Grangeblanche, acte passé en l'hôtel et en pré-
sence de messire de Ponsampierre du Perron, par Me Perrin, notaire
à Lyon, le 18 juillet 1750.