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           SOCIÉTÉS SAVANTES



        ACADÉMIE DES SCIENCES, BELLES-LETTRES ET ARTS DE LYON. —
          Séance du 3 mai 1892. — Présidence de M. H. Sicard. —
Au sujet de la lecture du procès-verbal de la dernière séance,
M. Vachez fait observer que la considération, invoquée par M. Gobin
et consistant à dire que le canal devant amener à Lyon les eaux
du lac d'Annecy, pourrait être trop facilement intercepté, au cas
de guerre, n'est pas une simple hypothèse, car lorsque les Allemands
arrivèrent, en 1870, sous les murs de Paris, ils s'empressèrent découper
tous les aqueducs, de telle sorte que, pendant tout le siège, on dut
se contenter, pour l'alimentation, de l'eau de la Seine. — M. Humbert
Mollière ajoute que Totila, roi des Ostrogoths, en fit de même, quand
il assiégea la ville de Rome, au milieu du v e siècle. — M. Léger pré-
sente quelques observations sur la question des eaux, en insistant sur la
pureté relative des eaux du Rhône, comparée à celle des eaux alimen-
tant la ville de Paris. Il résulte aussi, d'un tableau comparatif avec les
eaux de la Loire, delà Vistule et de la Sprée, que l'eau du Rhône est
préférable à toute autre. D'ailleurs, on exagère beaucoup la quantité
d'eau nécessaire. La Compagnie peut fournir de 50 à 60,000 mètres
cubes d'eau par jour, et il y a 70,000 ménages non abonnés. De même
beaucoup d'industriels se contentent de l'eau de puits instantanés.

        N° 2. — Août 1X92                                        n