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PAYSAGE ET PENSÉES D'AUTOMNE SANS les sentiers des parcs moroses, Où l'automne éteint les couleurs Des chrysanthèmes et des roses Aux très maladives pâleurs ! Tout est repos, tout est mystère ; Et les feuilles mortes du bois Se détachent, couvrant la terre, De tapis dorés par endroits. Le soleil adouci s'embrune Par le brouillard exténué, On dirait un halo de lune Brillant au ciel diminué. Pas un bruit. Parfois fugitives Comme des traits on voit passer Des bécassines et des grives Ou des perdrix rouge foncé.