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374 SOCIÉTÉS SAVANTES
contribua largement aux frais de ces constructions, qui dépassèrent
bientôt la rue Neuve. En 1628 et 1629 on commença, dans le quartier
de Saint-Jean, et grâce à la générosité de M»6 de Chevrières, lès bâti-
ments du Petit Collège destiné aux trois classes. En 1642, Louis XIII
concourut lui-même aux frais de ce nouvel établissement, auquel fut
annexé le prieuré de Saint-Romain-en-Jarez. Mais, un siècle plus tard,
il fallut reconstruire ce nouveau Collège, dont la première pierre fut
posée en 1731. — M. André fait connaître les conditions que doivent
remplir les instruments astronomiques, pour posséder un pouvoir sépa-
rateur, permettant de distinguer deux étoiles l'une de l'autre. Le pro-
cédé employé par les astronomes diffère, à cet égard, de celui
qu'emploient les opticiens, de telle sorte que le même instrument aura,
aux mains des premiers, un pouvoir séparateur double de celui qu'ob-
tiennent ces derniers.
Séance du 26 juillet 1892. — Présidence de M. Henri Sicard. —
M. Bonnel présente un rapport sur le prix Ampère et sur les titres des
divers candidats à ce prix. A la suite de cette communication, il est
décidé que la Commission délibérera de nouveau, sur l'attribution de
ce prix, après la rentrée.
Séance du 2 août 1892. — Présidence de M. Henri Sicard. —
M. Saint-Lager fait hommage, au nom de l'auteur, M. E. Julien, de
l'ouvrage suivant : Le fondateur de Lyon. Histoire de Lucius Munatius
Plancus. — M. le comte de Charpin-Feugerolles communique un mé-
moire sur les Orlandini, banquiers de Lyon, à la fin du xvi« siècle. Ori-
ginaire de Florence, cette famille suivit la fortune des Médicis. Une
branche vint s'établir à Lyon, avec Tean Orlandini dont le fils Alexandre,
le personnage le plus connu de cette famille, acquit une grande fortune
dans la banque, si bien qu'il put prêter à Henri IV la somme de 4$.000
livres et faire rebâtir, à ses frais, le chœur de l'église de N.-D. de
Confort, où il établit sa sépulture. — M. Perrin continue la lecture de
son Histoire du Collège de la Trinité. Après la reconstruction du Petit
Collège, les deux établissements d'éducation traversèrent une période
brillante. Tous deux comptèrent des professeurs dont le nom est
demeuré célèbre : de la Colombière, Saint-Aubin, Bullioud, Ménes-
trier, de Colonia, P. Coton, François de la Chaise, Sârrabat, L. Béraud.
Le système d'éducation, adopté par les Jésuites, consistait surtout Ã