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530                    BIBLIOGRAPHIE.

 héraldique, n'a pas été non plus négligée. L'étude du passé
 ne doit pas en effet nous faire oublier l'étude du présent ;
 aussi, est-ce avec la joie la plus intime que nous voyons
 figurer, a côté des Andrevet de Montfalcon, des Angeville
 de Montvéran, des Arlos de la Servette, des Aubarède de
 Chavannes, des Aymon de Montespin, des la Baume de
Montrevel, des Bouvens de Ciriés, des Court de La Bruyère,
des Douglas de Montréal, des Escrivieux, 'des Gorrevod,
 des Grillet de Saint-Trivier, des Jacob de la Cottière, des
Loubat de Bohan, des Lucinge, des Migieu, des Passerat de
La Chapelle, des du Saix, les noms plus modernes, mais non
moins populaires du général Joubert, du chevalier Brillât-
Savarin, du chimiste Serullaz, du général Legrand de Mercey,
du chevalier Riboud, des généraux Puthod, Pannetier de
Valdotte, Dallemagne, Buget, du chirurgien Richerand, du
député Girod, de l'éminent évêque de Nîmes, Mgr Plantier,
du colonel Monnier de Courtois, des chevaliers Vezu et
Bellaton, du procureur général Rendu, du préfet Valentin
du Piantier, dont le neveu, M. le conseiller Valentin-Smith,
est un des plus érudits collaborateurs de la Revue du
Lyonnais, etc.
   Nous ne saurions donc recommander trop vivement à
l'attention de nos lecteurs cet armoriai de l'Ain, où se
rencontrent tant de personnalités chères a la ville de Lyon
et où, à côté des de Jussieu et des de Gérando, se voient
des noms tels que ceux du vénérable abbé Deguerry, du
premier président Gilardin, du comte de Ruolz, de la belle
Madame Récamier et du spirituel auteur du Roman comique.
Ajoutons que l'ouvrage, sorti des presses de M. Aimé
Vingtrinier, fait le plus grand honneur a l'imprimerie lyon-
naise.
                                         A. ALBRIER.
          Dijon, mai 1875.