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312 LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON figure ; Devarenne, professeur pour la fleur ; Leclerc, pour la mise en carte ; Raymond enseignait la chimie. L'Ecole spéciale de dessin, instituée par un décret du 25 germinal an XIII. comptait, comme professeurs, des artistes de grand mérite : Bevoil, Chinard. Grognard, Baraban, Leclerc et Gay. Le maire, M. Fay de Sathonay, et le nouveau préfet, M. d'Herbouville , réalisèrent le projet de Poulain de Grandpré, en ce qui concernait la création d'un musée et de l'Ecole des Beaux-Arts. On réunit, sous les portiques . du Palais-des-Arts, les plus beaux vestiges du temps de la domination romaine, si florissante à Lyon, et tout ce qu'on avait pu réunir de l'épigraphie de cette époque. Le Louvre donna des tableaux pour le Musée de peinture, qui s'ouvrit dans une vaste galerie ; de généreux ama- teurs y apportèrent leur contingent, et la victoire nous céda plusieurs de ses trophées. Artaud fut le conserva- teur de ce riche dépôt. L'Ecole des Beaux-Arts sut bientôt se faire un nom par ses élèves, qui devinrent de si habiles dessinateurs de fabrique et des artistes d'un vrai mérite. L'Ecole de dessin fut fondée par l'empereur, surtout, avec la préoccupation de développer l'industrie lyonnaise; c'est pour cela que Devarenne, Leclerc, puis Baraban et encore Leclerc, figurèrent parmi les professeurs les mieux rétribués. Les élèves arrivèrent en foule dans le seul éta- blissement gratuit offert par l'administration pour l'étude des arts du dessin. Revoil s'acquitta dignement de sa tâche et travailla, avec conviction, à faire renaître les arts à Lyon, et il fut secondé, d'une manière spéciale, pour la figure, par Gro- gnard, en môme temps que Chinard comptait déjà parmi les statuaires célèbres. Si Richard appartient peut-être