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123         HISTOIRE DE SAINT-TRI VIEB-EN-DOMBES.

dation. Le prieur s'oblige à dire ou à faire dire audit Sain t-
Trivier les grandes messes ou matinières, les vêpres et
autres heures canonniales comme ses prédécesseurs
avaient fait auparavant et suivant la fondation dudit
prieuré.
   Au mois de mai 1461, le pape donna une bulle, à la
réquisition des prieurs de Saint-Trivier et de Saint-Chris-
tophe et à celle du prince de Dombes, par laquelle il reçut
l'appel que ces prieurs, de l'ordre de Saint-Benoît avaient
interjeté d'une taxe, le dixième de leurs revenus, que le
pape avait accordée à Louis, duc de Savoie, pour être
levée sur ses sujets; ces prieurs soutenaient qu'ils
n'étaient sujets que du prince de Dombes.
  Par acte du 20 janvier 1465, le prieur de'Saint-Trivier se
reconnut vassal du seigneur dudit lieu et être sous sa
garde et protection seigneuriale, il confessa lui devoir
annuellement le servis de 21 livres de cire. Antoine dé la
Bâtie était prieur de Saint-Trivier, en 1467 et 1472; Antoine
d'Albon, abbé deThérouanne l'était en 1480.
   Par acte du 2 janvier 1485, le prieur de Saint-Trivier se
reconnut vassal du seigneur de ce lieu et être en sa garde
seigneuriale et protection, pour raison de quoi il confessa
lui devoir annuellement le servis de 21 livres de cire.
  Le prieur de Saint-Trivier étant décédé, en ce temps-ci,
le souverain de Dombes fit mettre les revenus du prieuré
sous sa main, selon la coutume ; on alloua cette saisie
dans les comptes du receveur et on les reprit, croit-on,
dans la suite sur le nouveau prieur.
   Pierre de Meyse était prieur de Saint-Trivier, en 1560.
Le ban et l'arrière-ban ayant été levés en Dombes, une
ordonnance du 17 octobre 1577 mit une composition de
15 livres sur le prieur de Saint-Trivier, comme ne pouvant
servir en personne.
   Louis-Claude de Cléberg, baron de Saint-TrivierJ était
prieur comraandataire de Saint-Trivier, en 1601. Les rêve-