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LES BIBLIOTHÈQUES DB: LYON 313 encore, ainsi que les précédents, à l'Ecole du xvm" siècle, ainsi que Grobon, on voit arriver, peu à peu, Magnin, Bonnefond, Thierriat, Bellay, Trimolet, Jacomin, Rever- chon, Chometon, Genod, Rey, Orsel, Jacquand, Hippolyte Flandrin, etc., etc.; ces noms se remarquent parmi les lauréats des plus anciens de l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon (\). Déjà , en 1817, figuraient parmi les élèves remarqués dans la sculpture, Prost, Legendre-Héral, Charles et Foyatier. Il ne faut pas non plus oublier les succès dans les tableaux de fleurs d'Epinat, de Berjon, de Déchazelle, Régnier et Saint-Jean. D'autres, dessinateurs comme ceux-ci, d'après le règne végétal, donnèrent à la fabrique lyonnaise l'essor tout particulier qui fit sa fortune pendant près de la première moitié de ce siècle. Toutes les brandies des connaissances humaines étaient étudiées aussi avec non moins d'ardeur. E n peu de temps se formèrent la Société d'agriculture, encore aujourd'hui haut placée dans l'opinion par le mérite et le savoir de ses (1) Les travaux présentés au concours par ces artistes célèbres et couronnés dans ces concours existent encore en partie, ce sont des monuments des plus intéressants pour l'histoire de l'art moderne, à Lyon Et cependant, le croirait-on? Ces toiles sont reléguées, faute de place, dans un réduit inconnu du public, dans le palais Saint- Pierre, au lieu d'être exposées dans un salon spécial où les élèves de nos Ecoles pourraient les voir, les étudier journellement et s'inspirer de la pensée de leurs devanciers. Il y a donc là aussi une grande amélioration à faire et j'aime à espérer qu'elle sera réalisée prochai- nement. Des projets sont à l'étude et quand on aura fait table rase des errements actuels, on donnera à nos Musées la splendeur et l'utilité qu'ils doivent avoir-