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20G LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON du soir. Ce service, spécial dans le principe, est rentré maintenant, depuis 1870, dans l'administration ordinaire. Les deux bibliothécaires le surveillent tour à tour. M. de Valous, bibliothécaire-adjoint, depuis 1856 , est digne de ces importantes fonctions, par divers travaux de mérite qu'il a publiés sur l'archéologie et la bibliogra- phie lyonnaise. Son savoir et son obligeance ne sont pas moins dignes d'éloges ; on n'y recourt jamais en vain, et comme M. Soulary, il est pour l'homme d'études un guide toujours sûr et empressé. Telle est, en résumé, l'histoire encore courte de la seconde Bibliothèque de Lyon. (1) M. Fraisse disait d'elle, en 1851 : « Aujourd'hui, notre établissement est non tout ce qu'il peut être, mais tout ce qu'il pouvait devenir avec les faibles allocations dont il dispose. Nos richesses aug- mentent tous les jours ; les dons splendides du gouverne- ment viennent chaque année accroître le département des Beaux-Arts. On doit à l'honorable M. Fulchiron plu- sieurs de ces beaux ouvrages qu'un bibliothécaire montre avec orgueil. Aussi, bientôt, inscrit en lettres d'or sur des tables de marbre récemment votées par le Conseil muni- cipal, le nom de ce généreux citoyen ouvrira-t-il glorieu- sement la liste de nos bienfaiteurs. (1) Dans son rapport au Sénateur-préfet, en 1859, M. Fraisse éva- luait à 60,200 volumes tous les fonds conservés dans la Bibliothèque. Depuis, l'importance s'est accrue par les collections Bonafous, Thiol- liîre, des Guidi mentionnés ci-dessus, par les acquisitions annuelles et les dons faits soit au fonds de la ville, soit à celui de l'Académie des sciences. L'effectif actuel (août 1874) peut être porté à 75,000 volumes, dont 20,000 appartenant à l'Académie, 2,000 à la Société de médecine, plus 300 volumes de manuscrits et 25,000 estampes et une quantité de brochures. (Note de M. de Valons).