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190 LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON marmond comme conservateur de la Bibliothèque du Palais-des-Arts. Dès son entrée en fonctions, il t i n t a constater l'état du dépôt confié à sa garde, et adressa un rapport d'ensemble à M. Terme, devenu maire de Lyon en remplacement de M. Prunelle. Ce rapport fut placé en tête du catalogue imprimé que M. Monfalcon édifia de 1841 à 1846, sur les ordres dé M. Terme. Dans ce rapport, le nouveau conservateur constata d'abord « que son dépôt fut en pleine décadence dès les premiers temps de son existence et que sa ruine complète paraissait prochaine. Privé de direction, pendant un fâcheux intérim, le dépôt fut, en quelque sorte, abandonné, et ses faibles ressources s'engagèrent dans des souscriptions désastreuses par l'incapacité adminis- trative de son conservateur. D'un autre côté l'Académie tenait à ce que sa Bibliothèque, fondue dans celle de la ville, demeurât sous la garde de son conservateur à elle, tandis que la ville avait le droit d'en avoir un pour la partie de la Bibliothèque lui appartenant, mais M. Mon- falcon cumulant cette double fonction, toute difficulté cessa. » En entrant dans sa charge, M. Monfalcon trouva les 8 ou 9,000 volumes de la Bibliothèque Adamoli qui venait d'être restituée par la ville à l'Académie, entassés dans plusieurs salles. Cette Bibliothèque n'ayant pas été conti- d hygiène, médecin en chef de l'hospice de la Charité, rédacteur en chef du Courrier de Lyon, en 1832, chevalier de la Légion d'honneur, en 1R35, bibliothécaire du Palais-des-Arts, le 31 mai 1841 ; biblio- thécaire de la ville, le 5 septembre J847; auteur de diverses publica- tions médicales, littéraires, polyglottes, archéologiques et historiques, de l'Histoire de I.yon, de l'Histoire monumentale de Lyon, de son Autobiographie, etc., etc., est décédé en décembre 1874.