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LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON 197 nuée depuis 1769, beaucoup de ses ouvrages étaient demeurés incomplets, ce qui avait fait perdre à cette collection une grande partie de sa valeur. Au 34 mai 4844, il y avait à la Bibliothèque du Palais des Arts : Ouvrages appartenant à la ville 10,000 vol. — — à l'Académie . . . 8,200 — — à la Société d'agriculture. . . . 800 — — — linéenne 400 — — — de pharmacie. . . . 100 — — — de médecine . . . . 1,000 — Total 20,500 vol. M. Prunelle, en fondant la Bibliothèque des arts, décida qu'il y aurait aussi une collection d'estampes ; on en réunit un grand nombre, entre autres, des Marc-Antoine, des Albert Durer, des Rembraudt. Mais, ajoute M. Mon- falcon, jamais pensée plus heureuse ne fut servie par des mains plus inhabiles, sinon plus infidèles. » Vingt mille pièces, selon M. Commarmond, furent volées dans cette collection ; cependant M. Monfalcon croit que ce coupable détournement eut des proportions plus restreintes. Outre ces soustractions on eut à déplorer de véritables actes de vendalisme (1) commis sur beaucoup d'estampes de grand (1) Une partie des belles Archives historiques de la ville, conser- vées dans les combles de l'Hôtel-de-Ville, subit aussi, il y a quelques années, un traitement aussi barbare. On lit en effet dans une notice mise en tête de l'inventaire imprimé de ces Archives ce qui suit : « Plus récemment, un autre archiviste eut la malencontreuse idée de faire relier lés procès-verbaux d'élection à l'échevinage. On détacha alors un à un tous les sceaux des Terriers (propriétaire de terres) et