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                  LES BIBLI0THÈQUE3 DE LYON                183

 Lyon, il préféra ces dernières, non sans avoir achevé le
 septième volume du catalogue imprimé des manuscrits,
 commencé et publié par son père ; ce dernier parut en 1825.
 Mais alors on pensa que ce catalogue deviendrait trop
 onéreux pour les finances de la ville et qu'il faudrait encore
 bien des années pour le terminer, si on le continuait sur
 le même plan.
    M. J.-B. Poupar, inspecteur de l'Université, lui suc-
 céda ; mais à peine fut-il entré en fonctions que l'Académie
 de Lyon réclama la bibliothèque Âdamoli, qui était sa
propriété, et que, lors de la réorganisation de la grande
Bibliothèque, on avait transportée dans la galerie Vil-
leroy, laquelle, par ce fait, avait perdu son nom et
pris celui à!Adamoli. J'ai déjà parlé plus haut de ce géné-
reux donateur, en énumérant les diverses bibliothèques
antérieures à 1789. M. Rambaud était maire de Lyon,
quand, en 1824, l'Académie formula sa réclamation, qui
avait été repoussée maintes fois les années précédentes.
Toutefois, ce ne fut que le 9 septembre 1825, dit M. Fraisse,
et vingt-cinq ans après sa première demande, que l'Aca-
démie, et après une décision du Conseil municipal, rentra
en possession de cette bibliothèque. La ville lui ouvrit un
local digne d'elle, au Palais-des-Arts ; elle devint plus tard
le noyau de la seconde Bibliothèque, dont M. Prunelle,
maire, après 1830, dota notre ville
   Son enlèvement causa un grand vide dans la Biblio-
thèque du collège. M. Poupar le combla, et la galerie
Villeroy reprit son ancien nom.
   La ville, ne pouvant pas faire les frais du catalogue
imprimé, laissé par MM. Delandine au 7e volume, décida
qu'il en serait fait un autre, mais seulement sur cartes.
En 1827, dit M. Péricaud, la Bibliothèque contenait tout
au plus 90,000 volumes; après la vente des doubles et