Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
lf>8               FRAGMENTS SUR LYON.

Michel, car Jacques Miche), originaire de Bresse, sei-
gneur de la Tour des Champs, échevin en 1660, était
venu à Lyon en 1640, et y fut receveur des consignations.
Son petit-fils, Jean-Ferdinand Michel, né en 1675, cha-
noine d'Ainay en 1687, qui vendit sa bibliothèque à la
ville h la charge d'une rente viagère et mourut en 1740,
avait vendu la Tour des Champs à M. Michel, de la
famille de Bonaventure Michel, échevin en 1622, qui
n'étaient pas ses parents, et duquel descendit une demoi-
selle Michel, qui épousa Claude-André Vouty, secrétaire
du roi, et lui porta ce fief. Il appartenait, au commence-
ment de ce siècle, à son petit-fils, Claude-Antoine Vouty,
baron de la Tour, né à Lyon en 1761, mort en 1826, ne
laissant pas d'héritiers mâles.
   Hôtel de l'Europe. — Il fut bâti par un Perrachon de
 Saint-Maurice, probablement Alexandre-Louis Perra-
 chon de Saint-Maurice, comte de Varax, marquis de
 Treffort, qui épousa Anne Collabaud, qui l'avait vendu à
 David OLLIVIER, échevin en 1697. Dans une des chambres,
 à l'angle du quai, il y a des panneaux peints par Sarrabat,
 et représentant la vie d'HERCULE. Aux angles du plancher
 sont les armoiries des OLLIVIER : d'or, à l'olivier de
 sinople. Il y a d'autres salons fort remarquables dans cet
 hôtel. Jean-Antoine Ollivier, comte de Sénozan, prési-
 dent au parlement de Paris, conseiller d'Etat, marié à
 Marie-Louise-Anne-Nicole de LAMOIGNON-MALESHERBES,
 dont le fils unique mourut en 1760 sans alliance, vendit
 (lui ou son fils) l'hôtel à Pierre Nicolau de Montribloud,
 receveur général des deniers communs et octrois de Lyon
 en 1759. Il avait épousé Anne OLLIVIER DU COLOMBIER,
 peut-être parente des Sénozan, ce dont je ne vois pas la
 trace dans une généalogie des Ollivier ; en ce cas, l'hôtel
 aurait bien pu lui venir par héritage. Les Nicolau de