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F OTES CRITIQUES
SUR Q U E L Q U E S A R T I S T E S LYONNAIS
A propos du livre de M. Ambroise FIRMIN-DIDOT intitulé :
ETUDE SUR JEAN COUSIN (1).
Jl y a six ans (2), la Bévue du Lyonnais consacrait quel-
ques lignes à deux publications intéressantes de M, Ambroise
Firmin-Didot relatives a la gravure sur bois, et fournissant
de précieux renseignements sur l'art lyonnais. Depuis lors,
poursuivant ces recherches, l'éminent et infatigable érudit a
mis au jour un nouvel ouvrage qui présente, au même litre,
la même valeur et le même attrait.
L'ouvrage dont il s'agit est consacré à trois artistes qui
ont illustré la xylographie française : l'illustre Jean Cousin,
Jean Leclerc, un des derniers graveurs sur bois, et Pierre
Woëriot qui, quoique Lorrain, doit à son séjour à Lyon ses
plus beaux titres de gloire artistique.
Ce nouveau travail de M. Didot n'a pas moins d'impor-
tance que les précédents ; il est, pour ainsi dire, le premier
développement de l'étude générale exposée dans l'Essai sur
l'histoire de la gravure sur bois. Je n'insisterai pas sur le
mérite de ce livre qui estle résumé considérablement accru,
scrupuleusement contrôlé et rectifié de tout ce qui a été
écrit sur ces trois maîtres. Je ne saurais faire valoir avec
(1) Etude sur Jean Cousin, suivie d'une notice sur Pierre Woeriot de
Bouzey, par M. Ambroise Firmin-Didot. Paris, 1872, grand in-8 avec
album.
(2) Restitutions artistiques... Notes sur Perrissin, Tortorel et quelques
autres artistes lyonnais du XVIe siècle (Revue du Lyonnais, année 1868^
troisième série, t. VI, p. 181.)