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richesse du plateau de la Dombes ne pourra qu'y gagner. »
   Tout r é c e n i m e n t , M. A. Greppo , vient de publier sa
Lettre à l'auteur, ( M. N o l h a c ) , de l'ouvrage intitulé : Démons-
tration de la nécessité de maintenir le régime des étangs sur le
plateau de la Dombes ( L y o n , 1839, imp. de Charvin). L'ho-
 norable avocat, appelle p a m p h l e t s , les deux mémoires de
M. Nolhac, et reproche avec quelque amertume^ à son adver-
saire, le ton peu mesuré qu'il a apporté dans une discussion
grave, i m p o r t a n t e , où la prospérité matérielle et la santé
publique de toute une contrée sont en cause. Il répond
 ensuite, d'une manière plus ou moins victorieuse et décisive
aux diverses objections faites par M. Nolhac aux partisans
du dessèchement.
   M. CHARDON. — Cet estimable médecin n'avait aucun inté-
rêt personnel dans la question de l'inondation. Ami éclairé
et dévoué de l'humanité, il n'a voulu que combattre pour elle,
et a appelé la science théorique et pratique de médecin au
secours de son opinion. Le consciencieux médecin de Chas-
selay, dans son mémoire intitulé : Des Etangs et des Marais
de la Bresse et des rapports de cette contrée avec Lyon ( Lyon,
imprimerie de Léon Boitel ) , n'envisage que la question hu-
manitaire. Il donne comme incontestable , l'insalubrité des
marais, des étangs, et en g é n é r a l , de toutes les surfaces où
les eaux séjournent d'une manière quelconque, dans la mon-
tagne comme dans la plaine , il combat le plaidoyer de
M. Guerre, en faveur de l'innocuité de l'inondation. 11 assure
que , par les jours les plus sereins , il suffit d'observer du
haut de Poleymieux , ( au Mout-d'Or ) , le plateau de la
Dombes, pour s'apercevoir'qu'il est recouvert d'un manteau
de b r o u i l l a r d s , signe certain d'une évaporalion dangereuse
pour la santé publique. Il donne pour les deux causes d'insa-
lubrité de la Dombes, l'humidité et les exhalaisons miasmati-
 ques, et y voit l'origine des fièvres endémiques qui désolent
la population. M. le docteur Chardon termine en invoquant
de toutes ses forces la suppression des surfaces inondées.