page suivante »
416 soumettre à une culture rationnelle et productive. » — C'était dire explicitement que la société d'Agriculture de Trévoux veut le dessèchement. Les hommes qui ont pris part à la question des étangs se partagent donc en deux camps, les adversaires et les avocats de la submersion , qu'il faut subdiviser encore en philanthro- pes et en agronomes. Nous allons rapporter succintement et successivement les raisons les plus significatives que cha- cun des combattants a apportéss à la défense de ses convic- tions. IL Le dessèchement des surfaces submergées, dans la Dombes agricole, est demandé par MM. Puvis ,Guichard, Bodin, Digoin, Journel, Greppo père, Greppofils, Chardon ; tous propriétai- res d'élangs, à l'exception du dernier qui n'a mis au ser- vice de la cause , que son immense amour du bien public , ses lumières et sa haute raison. Les partisans du maintien de l'inondation, sont MM. Guerre, Nolhac, Rivoire , Ponchon de Borgard, tous les cinq possesseurs de portions plus ou moins étendues de sol submergé. — Des noms propres , passons aux oeuvres. ADVERSAIRES DE l/lNONDATION. M. Povis. L'opinion de cet agronome est de la plus grande aulorilé : nul ne connaît mieux que lui le pays, nul n'a étudié la question et ne l'a envisagée sous toutes ses faces avec plus de soins que lui. M Puvis est un des agronomes les plus dis- tingués de France ; la Bresse lui doit la majeure partie de ses progrès et de sa prospérité agricoles : son sentiment émis avec maturité, doit donc être accueilli cemme le produit d'une haute portée d'intelligence et le jugement d'un homme spécial dans la matière. M. Puvis conclut du fait même de 20,000