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         Dans un cœur entouré par un fer à cheval,
         C'est Dauphini l'amour, compagnon maréchal;
         Et puis, sous une croix à l'indécise empreinte,
         Jean Boucicault, suivant Loys en Terre-Sainte ;
         Puis des milliers de noms effacés, confondus,
         Comme ces feux du ciel dans le lointain perdus.


   Plus loin, c'est la Maison Quarrée, merveilleux enfantement
de l'architecture ancienne, gracieux chef-d'œuvre déshérité de
sa destination première, et que Reboul, dans son langage
imagé, compareà un petit poème grec. Ailleurs, c'est la Fon-
taine, avec ses frais euripes et ses arcades mystérieuses; près
de là, ce sont les informes débris du temple de Diane, débris
que la déesse visite encore de ses rayons argentés; puis, sur
la hauteur, et comme génie tutélaire de tous ces monuments
contemporains, s'élèvent les derniers restes d e l à Tour Magne.
   Reboul se plaît à visiter ces silencieux témoins d'une civi-
lisation disparue ; il fait avec amour les honneurs des Arènes
par lui chantées ; il respire à son aise sous les vastes om-
brages de la Fontaine, et il n'a que de l'admiration pour les
lignes pures et finies d e l à Maison Quarrée.

              J'aime ces décombres antiques,
              Où des fantômes héroïques,
              La nuit, errent silencieux,
              Où le passé se fait entendre
              De ces tombeaux, veufs de leur cendre,
              De ces temples, veufs de leurs dieux (1),


  Quand viennent ces heures où le mal de poésie le prend,
alors il va saluer le pont du Gard, l'amphithéâtre d'Arles, plus
vaste que celui de N î m e s , les autres antiquités de la ville
préfectoriale, aujourd'hui si dépeuplée et si triste, puis l'église
Saint-Trophime, et son cloître, son cloître copié pour le drame


  (1) Podsies, pag. 231.