Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                             153
plus estimables; que ce traité, ex professo est à même de
soutenir le coutrôle irréfragable de l'expérience officinale ;
que chaque formule peut être suivie pas à pas par l'opéra-
teur, sans fausser sa direction et ses résultats.
   Je n'hésite pas à regarder cette publication sur les sirops,
comme un service rendu à notre art, dans un moment sur-
tout où cette branche importante et productive est l'objet
de tentatives rivales que les lois ne répriment qu'avec peine.
C'est en redoublant d'efforts et de soins, que le pharmacien
peut arriver à retenir dans son officine le débit de tous les
sirops dont quelques-uns ont passé aux mains des confiseurs
et des épiciers.
   Que M. Mouchon persiste dans de telles éludes ! les saccharo-
les mous et solides réclament la même réforme que les saccha-
rolés liquides. Artiste et passionné dans ses recherches, il
donne à ses confrères le salutaire exemple de tourner, au pro-
fit exclusif de leur art, des connaissances et une activité
que beaucoup dépensent aux sciences plus ou moins acces-
soires. Espérons que les pharmaciens de notre ville, aussi
bien que ceux de toute la France, puiseront, dans le traité du
pharmacologisle lyonnais, les notions qu'ils ne sauraient trou-
ver ailleurs et que bientôt nous aurons à louer l'auteur soit
d'un édition nouvelle, soit de la continuation de son travail
sur les saccharolés.
                             L. V. PARISEL, pharmacien.