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qui resta paroisse jusqu'en 1792, et ce fut l'abbé Parent qui en fut le des-
servant, il était curé de Saint-Chef depuis 1760.
      En 1793, l'église de Saint-Chef fut pillée, les sculptures du portail et
les statues furent martelées, et tout ce qui restait de titres, de livres et de
vêtements sacerdotaux, brûlé sur la place publique.
      L'histoire de l'église de Saint-Chef au cours du xixe siècle n'est que
celle de ses réparations. Sa sacristie fut incendiée en 1860. Sa restauration
et la réfection de la toiture furent exécutées au cours des années 1881 à
1893 sous la direction de M. Petitgrand, architecte des monuments histo-
riques. En 1906 furent achevés les travaux de terrassement devant l'église
et la construction du parapet qui soutient la place.
   Nous nous sommes efforcés au cours de ces notes historiques sur Saint-
Chef de mettre au point, avec les trop rares documents authentiques que
nous possédions, un canevas qui permettra aux historiens futurs du Dau-
phiné de se rendre compte du rôle très important joué par cette antique
abbaye. Nous avons voulu ainsi jalonner l'histoire de ce remarquable mo-
nument de quelques dates qui puissent en faciliter l'étude artistique1.

                                                                        Mathieu VARILLE.




       1. En terminant nous tenons à rappeler les noms de ceux qui nous ont aidé avec tant de bienveillance
et d'autorité dans nos recherches : MM. G. Letonnelier, archiviste de l'Isère ; L. Royer, bibliothécaire de la
ville de Grenoble ; A. Bergier, bibliothécaire de la ville de Vienne ; Paul Bresse, correspondant de la Com-
mission des Monuments historiques à Vienne ; abbé M. Charvet, curé de Saint-Chef ; Pierre de Saint-
Victor ; F. Teyssier de Savy ; C. Grataloup, notaire à Saint-Chef ; Jean Tricou. Qu'ils veuillent bien trouver
ici l'expression de notre très vive gratitude.