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— 285 — montre ' : il souffle à peu près le long des isobares, comme le montrent les flèches de la figure 3, auxquelles on ajoute d'autant plus de pennes que le vent est plus violent. Il souffle plus ou moins fort selon l'écartement des isobares ; il a une légère tendance à converger vers le centre, évidemment pour aller combler la dépression. Jusqu'ici cela va bien, cela va très bien : les choses revêtent un carac- tère général de bon augure. FIG. 3. Dépression sur le Danemark. Vents et isobares le 36 avril 1890, à 7 heures du matin. Mais n'oublions pas le but : je dois savoir où sera la dépression demain et pour cela, avant toutes choses, je dois déterminer ce qu'elle sera. Des vents quelque peu convergents vont-ils, en fin de compte, apporter de l'air au centre, remédier à ce trou d'air, combler sur place la dépression ? ou bien au contraire, s'ils divergent, faire appel d'air et en augmenter l'importance, la creuser ? i. C'est le sens contraire dans l'hémisphère sud.